mercredi 31 août 2011

J'veux du soleil!

On manque de soleil en Belgique (l'Institut Royal Météorologique confirme que ce mois d'août a été anormalement sombre). Mais moi, tout les matin, je suis éblouie par ça:

En vrai, c'est encore plus flash!

Et je me demande parfois ce que les designeurs des trains avaient fumés lorsqu'ils se sont dit "on va mettre des fauteuils bleu marines, avec des tablettes jaunes fluo,des murs beigasse et un lino marron délavé" (et encore, c'est pas le pire, je prépare une note-photo sur les différents trains et leur design!)

mardi 30 août 2011

Dors, je le veux!

Ces derniers jours ont été chargés niveau boulot, et je n'ai pas beaucoup dormi. depuis hier soir, je peux enfin relâcher (momentanément) la pression. J'ai dormi une heure de plus (tant pis si je suis arrivée à 9h30 au boulot, j'avais trop besoin de sommeil), pris le train de 7h30 à LLN, et me suis (comme d'habitude) endormie.
D'habitude, j'ai un "réveil interne" qui me fait émerger un arrêt avant le mien. Et de toute façon, même si ce n'est pas le cas, le chef de train fait toujours une annonce au micro lorsqu'on arrive à Liège... Mais pas cette fois-ci!

Lorsque j'ai relevé la tête à un arrêt que je pensais être à Flemalle-Haute (le dernier arrêt avant Liège), il m'a fallut quelques secondes pour réaliser que le train était à Liège, qu'aucunes annonce au micro n'avait été faite, que les passagers étaient déjà descendu, et que les nouveaux étaient en train de monter!
Tout en poussant un bruyant "oh merde!, j'ai attrapé mon sac, ma veste, et je me suis ruée dehors en m'excusant auprès des nouveaux passagers que je bousculais.

Le temps de descendre les escaliers pour accéder à la gare (la gare de Liège Guillemin à de particulier que la gare est en sous-sol, sous les quais), de calmer mon petit cœur qui palpitait de stress, j'ai aperçu mon bus arriver à l'arrêt.

Arrêts situé à une grosse centaines de mètres de là.

Et pas beaucoup de monde qui l'attend, donc pas beaucoup de temps avant qu'il ne redémare.

Et on est toujours en août, donc en horaire de vacances, donc le prochain ne passera pas avant 15min!

"Oh merde!"
A peine calmé, mon coeur s'est à nouveau emballé pour un petit sprint matinal
(mais je l'ai eu, mon bus!)

Rush!

Le rush de ces derniers jours m'a tenu éloignée de ce blog, mais je reprend le clavier dès aujourd'hui! Et restez attentif, parce que je reviens dans les prochains jours avec de la couleur, du luxe, du suspense, de la tristesse et des retards (ben oui, c'est quand même de la SNCB qu'on parle!)
Alors ne partez pas trop loin!
...
...
...
ça c'est du teaser de la mort!

mercredi 24 août 2011

Lapin

Il y a une chose que j'aime beaucoup, lorsque mon train de 6h30 m'emmène au boulot, c'est de traquer les "piti zanimaux" dans la campagne.
Il n'est pas rare que, lorsque le train surplombe les champs de blés entre LLN et Ottignies, j'entraperçoive quelques biches,  ou un ou deux lièvres bondissant.

A chaque fois, ça me mets de bonne humeur

lundi 22 août 2011

Le bruit et l'odeur

Comme je l'ai déjà dit, les vacances sont finies pour la plupart des gens.
Les trains et bus recommencent à êtres bondés.
Ce n'est pas le manque de places assises qui m'indisposent le plus, mais si vous ajoutez à cela le bruit et l'odeur:

Il y a les discussions hurlées dans les gsm (avec une relation inversement proportionnelle entre la pertinence des propos et le volume de parole);
les débriefing complet, entre greluches trop maquillées d'à peine 15 ans, du weekend passé avec Mayron-que-c'est-trop-un-pur-mec-quoi!;
les lecteurs MP3 à plein volumes qui crachent du rap ou RnB de mauvaise qualité, voir pire: les smartphones utilisés comme radio, qui imposent à tout le wagon le hit parade de la daube actuelle, craché par de mini-baffles qui distordent complètement les basses et sursaturent les aîgus;...

Il y a ceux qui n'ont pas vu une douche et un savon depuis des jours;
ceux qui ne connaissent pas le dentifrice;
ceux pour qui le premier réflexe de la journée est d'allumer un clope et qui refoulent du goulot comme un vieux cendrier froid;
ceux qui (en parlant de goulot) sentent la vinasse à 3m,
ceux qui devraient utiliser du déo, et pire: ceux qui utilisent déo et parfums à défaut de savon, et qui tentent vainement de masquer leurs odeurs corporelles par des parfums de synthèse (au plus c'est sucré et écœurant, au plus ça semble leur plaire!);

J'ai la chance d'avoir un odorat développé, et une bonne mémoire olfactive. Il me suffit d'une simple brise parfumée pour être transportée dans mes souvenirs. Il m'arrive souvent de penser à des anecdotes oubliées depuis longtemps, sans comprendre pourquoi, avant de réaliser que c'est une odeur échappée d'un restau, le parfum de la personne que je suis, ou simplement l'odeur particulière de la terre après la pluie qui m'y ont fait penser.

Mais parfois, lorsqu'un individu m'indispose vraiment par le fumet qu'il dégage, je me prends à envie, pendant un court instant, les anosmiques...


Ajout du mardi 23 août:
Il y a une odeur que je me dois d'ajouter... je l'ai expérimenté hier soir, au retour du boulot.
C'est celle du blondinet de deux ans et demi, trois ans, hyper éveillé et qui s'extasie avec son père sur le paysage qui défile par la fenêtre. Image touchante s'il en est... Tant qu'elle reste une image! Parce qu'à chacun des mouvements du môme (et il était plutôt du genre actif), c'est une véritable odeur de merde humaine qui emplissait l'espace! Oui, je n'ai pas peur de le dire, ce gosse puait la merde... Il a fallut une bonne demi-heure avant que son père ne lui renifle le derrière (comme si c'était vraiment nécessaire) et constate les dégâts, sans avoir bien sûr de quoi le changer.
(et d'après la conversation père-fils, ils allaient jusqu'à Bruxelles... En descendant du wagon, j'ai mentalement souhaité bon courage à la jeune fille à côté de moi, qui gardait le nez plongé dans son foulard)

dimanche 21 août 2011

Déprime

Lorsque j'ai commencé à prendre régulièrement le train "Ottignies-Namur-Liège" de 6h47, j'étais jeune et innocente, pleine d'entrain à l'idée de travailler, souriant aux autres navetteurs matinaux.
Au bout de quelques semaines, j'en reconnaissais pas mal, me moquant intérieurement de leurs habitudes (depuis, je me rends compte que moi aussi j'ai pris des routines).


Je me souviens précisément du jour où j'ai chuté de mon petit nuage de bonheur. Ce jour là, j'avais repéré un jeune homme d'à peux-près mon âge. Je l'avais repéré, parce qu'il n'y a pas beaucoup de moins de 30 ans qui prennent le train aussi tôt. Il travaillait visiblement à la Poste, puisque sa veste en portait le logo. Il avait l'air sympa.
Il avait aussi un demi de Jupiler qui dépassait de sa veste...
Qu'il a ouvert à peine monté dans le train...
Et qu'il a bu le temps d'arriver à Gembloux (une dizaine de minutes tout au plus)...
Ça s'est répété le lendemain, et les jours suivant...

Me dire qu'à son (mon!) âge, on pouvait déjà être tellement dépité de la vie qu'il nous faut un demi de bière pour commencer la journée, qu'il nous faut être embrumé par le houblon pour aller travailler, ça m'a miné le moral.

Il m'arrive encore souvent de le croiser sur le quai d'Ottignies.
Il a toujours sa canette dans la poche.
Et des yeux tristes.

samedi 20 août 2011

De l'art de l'habillement

Lorsqu'on passe plusieurs heures par jour dans les transports en commun, il est un point important à ne pas négliger: l'habillage!

Comme je prépare mes vêtements la veille pour ne pas réveiller mon Zéphir en fouillant la garde-robe à 5h40, le premier point important est de se tenir informer des prévisions météo. La pluie n'est pas le pire ennemi, mes arrêts de bus étant abrités et jamais à plus de 100m de distance à pied (et 100m sous la plui n'a jamais tué personne).

Non, le pire, c'est le froid et le chaud... Souvent cumulés d'ailleurs (froid dehors, chaud dans les transports)*. Ma parade consiste en une accumulation de couches légères: veste en cuir souple, gilet fin, t-shirt (à manche courte ou longue suivant les températures prévues) et surtout, surtout une écharpe en coton légère! C'est un oreiller très acceptable pour le dodo du matin dans le train, un parapluie de fortune pour ne pas ressembler de trop à un chien mouillé lors des averses impromptues, et l'accessoire idéal pour parer les courants-d'air.

Pour le bas, on n'a pas fait plus pratique/facile que le jeans, qui va avec tout, dans lequel on se sent bien, et qui résiste à (presque) toutes les épreuves!

Niveau chaussure, pas/peu de talon (j'ai testé pour vous la courses avec des talons sur les dalles en marbre de la gare des Guillemins à Liège: casse-gueule!!!), si possible des chaussures déjà testées et approuvées "ampoules free".

Au final, sans grande surprise, la tenue idéal, c'est le t-shirt-jeans-baskettes. Sauf qu'à force, ça saoûle de ne porter que ça...

Petit florilèges des variantes testées:
- les tongs en cuir à semelle liiiiiiiisse qui gliiiiiiiisse: foireux! De même que tout autres souliers qui ne tiennent pas le pied, qui sont trop haut, trop vieux (me souvient d'il y a deux ans, où j'ai passé une journée pied nu parce que la sangle de mes nu-pieds avait lâchée: pas moyen de faire une réparation de fortune, et pas envie de ressembler à une folle avec une seule chaussure, j'ai opté pour l'option "va-nu-pied") ou trop neufs
- la jupe longue, bien ample pour ne pas entraver les mouvements en cas de sprint pour attraper le bus: ok, à condition de relever ses frusques lorsqu'on monte/descend d'un train
- le sarouel bien ample, hyper confortable, mais dans lequel on se prend les pieds dans les escaliers : foireux! Idem pour le sarouel pas trop ample, mais qui empêche de croiser les jambes...
- le sweat-shirt sans t-shirt dessous parce qu'on en a marre de geler les miches depuis une semaine alors qu'on est en plein mois d'août: foireux, c'est d'office ce jour là qu'il fera 30 degrés! j'ai terminé ma journée rouge et poisseuse, avec un sweat qui me collait aux homoplates
- les bottes, les collants noires et la mini-jupe assortie: si les bottes sont ampoules-free, les collants bien opaques (pour éviter les libidineux) et la mini pas trop mini, ça passe
- la jupette légère mais pas trop courte: foireux, surtout dans les escaliers de LLN
- les collants trop fragiles: risqué, il y a toujours un truc qui dépasse de sous les banquettes du train et qui risque de les filer
- les vêtements blancs/clairs: risqué... Vous avez déjà vu l'état de propreté des transports en commun belges?
- les doudounes d'hivers: pas top! Ok, on a chaud en attendant le train/bus. Mais on bout litérallement une fois dedans, et c'est super encombrant dans un bus surchargé.
- les écharpes trop longues: pas top, je me suis déjà retrouvée à moitié étranglée alors qu'elle s'était coincée entre la porte et la rampe du train

*Ok, je sais, là on est en été (Vous êtes sûr? Vu le temps qu'il fait, on  pourrai en douter!), mais c'est une note générale que je vous rédige ici, valable pour toute l'année.

vendredi 19 août 2011

"Le petit déjeuner est la base d'une bonne journée"

A vous aussi, on l'a souvent asséné ce refrain, lorsque vous étiez petits?
Depuis toujours, j'ai besoin d'un solide repas pour commencer ma journée. Des tartines au choco trempées dans le cacao de mon enfance, je suis passée aux Spéciale K imbibées de jus d'orange de mon adolescence (ça a l'air dégueulasse dit comme ça... Ben je confirme, ça l'est! Mais c'est la seule alternative que j'avais trouvé, lorsque le lait m'est devenu insupportable), puis au pain au chocolat suintant la graisse acheté sur le chemin des auditoires de mes années d'unif. C'est comme ça, il me faut mon petit déjeuner!

Mais depuis que je fais 2h de transport en commun le matin, j'ai dû user d'astuce pour conjuguer sommeil, temps d'habillement et repas. Au bout de quelques temps, j'ai pu rôder ma routine:
-la douche, c'est la veille au soir. Le matin, je me contente de me nettoyer le visage à l'eau et au savon
-l'habillage,c'est préparé à l'avance, le tout disposé sur une chaise dans la salle de bain. Ça m'évite de me prendre la tête avec "je sais pas comment m"habiller", ça m'évite de retourner dans la chambre au risque de réveiller mon Zéphir qui a encore droit à 1h30 de sommeil en plus, lui!
-le maquillage, c'est dans le train, uniquement quand je suis motivée, et simplifié au plus strict: un peu de mascara, un trait de crayon estompé au pinceau, et c'est tout!
-la préparation de mon "lunch bag", c'est la veille au soir, comme ça je n'ai qu'à ouvrir le frigo, pour y attraper mon repas.

Reste le petit dej... Idéalement, j'aimerai prendre le temps de me faire un jus de fruit frais, un café, et quelques tranches de pain de campagne à la confiture ou au choco, de déguster le tout en compagnie de mon Zéphir, en lisant le journal du jour.
Dans la pratique, j'ouvre un yahourt nature que je vide dans un Tupp', j'y ajoute du muesli (le top! la plupart des céréales se ramolissent beaucoup trp le temps que je rejoigne la gare, au moins le muesli reste croquant), hop couvercle, hop petit cuillère, hot on jette le tout dans le sac, on attrape la petite bouteille de jus d'orange dans le frigo (penser à l'y mettre la veille) et go direction la gare!

Il me faut moins de 30 minutes pour être prête (et encore, je pourrai réduire à 20min si je me speedais un peu)! Mais mon petit dej', c'est sur la tablette du train, en compagnie des autres navetteurs, en lisant le journal gratuit que je le mange, on est loin de mes idéaux!


Bref, tout ça pour dire que dernièrement, Zéphir à eu envie d'un gâteau au chocolat pour terminer un bon repas. Pas très motivée pour me lancée dans de la "vraie cuisine", je me suis rappelée d'une recette ultra rapide, idéal pour les étudiants puisque faisant peu de vaisselle et ne nécessitant pas de four, juste un fourmi (copyright le tubercule, c'est chez elle que j'ai vu cette expression pour la première fois), ce que je pense tout bon étudiant possède:

Gâteau express au chocolat:
-250gr de chocolat noir à pâtisser
-150gr de beurre (salé pour ma part)
-150ml d'eau
-150gr de farine fermentante
-150gr de sucre (j'ai réduit à 120gr, c'était bien assez!)
-3oeufs
-un plat en verre
-une fourchette pour "touiller"
-un fourmi de 800Kwatts

Casser le chocolat dans le plat, ajouter le beurre en parcelles, et l'eau. Chauffer deux minutes au micro-onde. Bien mélanger le tout, il faut que le chocolat et le beurre soient complètement fondu, et bien mélangés. Si besoin, remettre au micro-onde quelques minutes.
Mélanger le sucre et la farine dans un bol, en ajouter un tiers au chocolat fondu, bien mélanger, ajouter un œuf, bien mélanger et recommencer jusqu'à épuisement du mélange farine/sucre et des œufs.
S'assurer que le mélange est bien homogène, et cuire au micro-onde pendant 8min à 800Kwatts. La pointe d'un couteau planté dedans doit ressortir sèche.

Ce gâteau est une tuerie! Super facile à faire (en 30min il est prêt, cuisson comprise!), il est très moelleux, fort en chocolat (un peu écœurante chaud, d'ailleurs), sans croûte (j'aime pas trop) et ne sèche pas si on le laisse hors du frigo, juste couvert d'un papier alu.
Par contre, il fait des miettes, mais c'est ça qui est bon!


Pourquoi je vous parle de ce gâteau sur un blog sensé vous conter ma vie de navetteuse? Simplement parce que j'en ai cuisiné la semaine dernière, et qu'il a fait mon bonheur les matins suivants, lorsque je le dévorais sous les yeux envieux des autre usagers :D!

jeudi 18 août 2011

Les vacances, le bus 58 et mon orteil

En juillet et août, les bus de la ville de Liège circulent selon un horaire réduit. C'est compréhensif, mais ça m'ennuie un peu: je dois calculer au mieux quel bus prendre, pour ne pas rater mon train de retour à la maison... Trop tôt, et je m'emm*rde à la gare. Trop tard, et je poireaute une heure à m'emm*erder tout autant.

Pendant l'année scolaire, c'était facile: à 17h10, je remballais mes cliques et mes claques, je souhaitais une bonne soirée à mes collègues, faisais une halte pipi aux toilettes du palier, avant de descendre jusqu'à l'arrêt de bus, juste en face de mon immeuble. J'y arrivais vers 17h20, et montais dans le premier bus 48 qui passait par là (un toutes les 7 minutes en heure creuses, un toutes les 5 minutes en heure pleine). C'était calculé tip-top pour m'assurer une marge suffisante face aux aléas du trafic, sans pour autant me faire arriver trop en avance à la gare.

Maintenant, j'ai le choix entre:
-le train de 17h13 qui me fait arriver à la gare à 17h35 (une petite demi-heure avant mon train),
-celui de 17h21 qui me fait arriver à 17h44 (un gros quart d'heure d'avance, l'idéal si je veux m'acheter un jus de fruit pour la route)
-ou encore celui de 17h35 qui arrive à 17h55 (7 malheureuses petites minutes de battement, c'est très risqués connaissant le trafic à Liège)

Il y a aussi le bus 58, plus rapide, mais qui ne s'arrête pas à la gare, il faut alors marcher une dizaine de minutes. Généralement, le bus 58 passe dans l'intervalle entre deux bus 48.

Hier j'ai laissé passé un 58, me disant que le 48 suivant, celui de 17h21 était le bon. Mais de bus 48, il n'y en a pas eu! 17h25... 17h30... 17h35... Toujours pas de bus! Dans ces cas là, il n'y a qu'une chose à faire, monter dans le premier qui passe, qu'il soit 48 ou 58.

C'est comme ça que je me suis retrouvée dans le 58 de 17h38, à regarder ma montrer toutes les dix secondes en me répétant "je l'aurai pas!".
J'ai couru. Et finalement je l'ai eu, mon train de 18h02!!!

Mon orteil dans tout ça? Cassé depuis 10 jours, il a souffert pendant la course, et me le fait bien sentir maintenant

mercredi 17 août 2011

Les vacances sont finies

Je crois qu'il n'y a plus de doute à avoir, les vacances sont belles et bien finies!

Après une trêve de près de 2 mois sans encombre d'aucune sorte, la SNCB renoue avec ses vieux démons: retards, suppressions et cafouillages en tout genres. On commence en douceur aujourd'hui, avec "seulement" des trains bloqués voire même supprimés entre Bruxelles et Ottignies à 19h30. Heureusement pour moi, hormis un petit couac matinal, je n'ai déploré que 8 minutes de retard à l'aller, et un peu plus de 15 au retour...

Je pense que, comme l'année dernière, je vais prendre le parti de réclamer un justificatif de retard dès que celui-ci dépasse 5 minutes, et comptabiliser au cours de l'année combien de temps (de travail, de détente, de partage avec mes amis et ma famille) j'aurai gaspillé.
(Reste maintenant à trouver comment ajouter un tableau récapitulatif à ce blog... sans doute avec Google Doc?)

Un autre élément qui me confirme que les vacances sont finies, c'est le retour des étudiants dans le bus! Le 15 août est passé, annonçant le début de la "2nd sess", la session de rattrapage des examens foirés en janvier et/ou juin.
Et, bien que les bus circulent toujours selon l'horaire d'été (autrement dit 5 par heure pour la ligne 48 de Liège, une des plus importante), ils ne sont plus vides! Les places assises se font rares, trustées par des étudiants angoissés, rivés à leur fiches de révision...
Que je suis heureuse d'en avoir fini avec tout ça!

De la hauteur de la tablette...

... dépend le bon sommeil!
Ce matin, la SNCB a (encore!) cafouillé.
En théorie, le train que je prends en gare d'Ottignies se compose de 3 voitures vers Liège en tête de train, et 3 voitures vers Dinant en queue de train (composition de vacances. Pendant l'année, c'est 6 + 3 voitures... Normalement! Car il n'est pas rare que "le train circule en composition réduite, 6 voitures au lieux de 9", mais cest une autre histoire que je ne manquerai pas de vous conter lorsque l'occasion se présentera).
J'ai donc pour habitude de me placer en tête de quai, pour monter dans la première des 3 voitures vers Liège.
Mais aujourd'hui, on nous annonce que la composition est inversée. Pas grave, je me déplace jusqu'au milieux du quai pour me retrouver dans le bon wagon.

Le train arrive et je constate avec plaisir qu'il s'agit d'un modèle "gris", plus récent que l'habituel vieux "jaune et marron". Et lorsque je m’installe, mon bonheur est décuplé en constant que la tablette est plus haute que sur le modèle "jaune et marron", à une hauteur idéal pour m'endormir sans risquer un torticolis carabiné.
Le train démarre, je prépare mon abonnement, repère le n° de mon wagon (308) allume mon Ipod, retire mes lunettes, croise mes bras, pose ma tête dessus et ferme les yeux, bien décidée à piquer un solide roupillon jusqu'à Liège.
Ça n'a l'air de rien comme ça, mais croyez-moi: la tablette, c'est super important!


Sauf que...

Sauf qu'en gare de Namur, on nous annonce que le wagon dans lequel je suis continue vers Dinant, contredisant l'annonce préalablement effectuée en gare d'Ottignies. Grommellement dans le train, je ne suis pas la seule à devoir changer via le quai et les gens à peine réveillés n'apprécient pas les changements, aussi mineurs soient-ils. Mais soit, ce n'est pas bien grave, il suffit de parcourir 50m sur le quai avant de remonter à l'avant du train.

Oui mais voilà, une fois à l'arrêt en gare de Namur, les panneaux lumineux nous indiquent que notre partie du train continue vers Liège, contredisant alors la dernière annonce, et confirmant la première... On sort se renseigner au chef de quai, qui nous répond "qu'il n'en sait rien de ce qui se passe". Même le contrôleur de notre train, sorti pour voir ce qui se passe, ne comprend pas... C'est finalement un troisième employé qui arrive, talky-walky en main et nous certifie que la composition est bien inversée, que les trois derniers wagons sont à destination de Liège.
Demi-tour, retour dans notre wagon qui s'est bien rempli entre-temps, j'ai perdu ma place à la tablette, mais de toute façon je n'ai plus envie de dormir, ce cafouillage m'a bien réveillé.

Le reste du trajet se terminera sans encombre, si on omet les (officiellement) 5min de retard (officieusement 8minutes), pour cause de "problèmes techniques".

C'est officiel, les vacances sont finies!

vendredi 12 août 2011

"Buddy you're a boy make a big noise"

Ce matin, le bus qui me conduit de la gare au boulot s'est retrouvé bloqué dans la circulation sous le pont de chemin de fer, juste au moment où un train passait dessus.

Le "poum poum tchak - poum poum tchak - poum poum tchak" des wagons passant sur la structure métallique avait le rythme exacte d'une chanson bien connue...

J'ai souris tout le reste du trajet, en constant que plusieurs personnes fredonnaient "We will rock you!"


mercredi 10 août 2011

Blanche... B.L.A.N.C.H.E... t'es aveugle ou quoi?

Ce matin (un lapin à tué un chasseur, de rien, c'est cadeau pour la chanson pourrie qui te poursuit toute la journée), comme tout les matins ouvrable depuis deux ans, je suis montée dans "mon" train de 6h30.
Oui, je dis "mon" train, puisque j'y ai "ma" place (au milieux du dernier wagon de 2nd classe, à gauche dans le sens du train, sur une banquette de 2 places avec tablette), que j'y retrouve "mes" voisins de galères (c'est fou comme on retrouve vite les mêmes navetteurs aux aurores),...

Ce matin, comme tout les matin, j'ai mangé mon petit déjeuné (muesli au yaourt nature et jus d'orange) en lisant le Métro, jusqu'à arriver à ma gare de correspondance

Ce matin, comme tout les matin, j'ai attendu quelques minutes, en regardant les passagers du quai d'en face qui attendaient de partir vers la capitale, que mon second train arrive avant de me dépêcher de monter dedans pour avoir "ma" place (au milieux du premier wagon, à droite dans le sens du train, sur une banquette 2 places avec tablette).

Ce matin, comme tout les matin, j'ai croisés mes bras sur la tablette, y ai posé la tête en fermant les yeux, et me suis endormie, en gardant coincé entre mes doigts, et bien visible pour le contrôleur, ma carte d'abonnement arborant une photo de mon visage de blonde à peau pâle

Ce matin, à demi ensommeillée, je me suis félicité d'avoir regardé le numéro de mon wagon avant de m'endormir, lorsque j'ai entendu la douce et suave (mon c*l oui, c'était plutôt "nasillarde et agressive") vois du contrôleur susurrer (hurler) dans le micro que "le prochain arrêt de ce train est Namur. En gare de Namur, ce train sera scindé. Les trois premières voitures portant le numéro 355 continuent vers Liège et Liers, les trois dernières voitures portant les numéro 483 et 438 continent vers Dinant. Vous disposerez du temps nécessaire pour changer de voiture via le quai en gare de Namur" (purée, même pas besoin de me concentrer pour répéter mot pour mot ce discours qui me tire de ma seconde nuit tout les matin!). 355, ok, je suis dans le bon wagon, je peux continuer à dormir

Ce matin, franchement endormie, je n'ai pas fait attention aux passager qui se sont assis près de moi en gare de State

Ce matin, comme très souvent, je n'ai pas entendu le contrôleur entrer dans mon compartiment en assénant le traditionnel "M'sieurs dames bonjours. Titres de transport s'il-vous-plait". De toute façon, mon titre de transport était bien visible, coincé entre ma main et la vitre.

Ce matin, je n'ai pas compris pourquoi le gentil contrôleur m'a réveillé...
Oh, bien sur il avait vu mon titre de transport (que je me suis cassé le cul à maintenir bien en évidence pour pouvoir pioncer tranquille) que je tenais dans ma main (blanche, la main), mais voilà, il se demandait si, sous ma tignasse de cheveux blonds (ok, seule partie de ma tête visible puisque j'avais le visage bien enfouis dans mes bras croisés), c'était bien moi.
Non, parce que, " V'comprenez, moi je peux pas savoir si c'est votre carte d'abonnement (placée dans ma main blanche, attaché à un tronc portant une tête blonde, des fois que vous n'auriez pas suivit), ou celle de votre voisin".

Mes voisins?
Trois blacks bien réveillés, tendant tous leurs titres de transport au crétin aveugle à qui ce détail de couleur à échappé.

Un peu de légèreté dans ce monde de brutes

Plus légère, je le suis depuis ce matin...

Non, il ne s'agit pas d'un régime miracle (ni d'une gastro).

J'ai simplement renouvelé mon abonnement annuel de bus.
Je suis maintenant plus légère de 295€!

mardi 9 août 2011

Se retrouver cul nul à la gare...

C'est sous ce titre oh combien putassier que je commence ce nouveau blog...

Cela n'a échappé à personne, il fait moche. Très moche, même! Et mes jupes d'été pourrissent dans mon armoire. Enfin non, pas littéralement, elles sont propres, c'est juste qu'elles se languissent d'être portées (comme c'est poétique!).

Impossible pourtant de les porter jambes nues.
Et je me refuse à ressortir les collants.
Reste donc les bas, ceux qui tiennent tout seuls à la cuisse (et qui la transforme en gigot ficelé si on a le malheur de les choisir trop petit "pour être sur que ça tienne bien").

C'est comme ça qu'aujourd'hui, arrivée en bas des escaliers de la gare, un courant d'air a délicatement offert à la vue des navetteurs matinaux (nous ne sommes pas nombreux à prendre le train de 6h30 en plein mois d'août) mon fessier...

Fort heureusement couvert d'une culotte bien couvrante!